Saint Dominique de Soriano


L’IMAGE DE SAINT DOMINIQUE À SORIANO (GAND, 1649)

Imago S. Dominici in Soriano
GRAVEUR NON IDENTIFIÉ
S. d. [1649]
Burin
C. de pl. : 10,2 x 6,2 cm

 

 

 

 

 

 

 

Frontispice pour Charles MYLEMAN (vers 1608/1609-1688), Cort begryp vande mirakelen, geschiedt door ende aen het beeldt des H. patriarchs Dominici uyt den hemel gebracht door de H. Moeder Godts inde kercke der Predi-heeren te Soriano, Te Ghendt, ghedruckt by Servaes Manilius, woonende inde witte Dupue, 1649.
Belgique, Gand, Bibliothèque universitaire – cote : BIB.G.00879.

© Bibliothèque universitaire de Gand

Lettre
Sous l’image
Imago S. Dominici in Soriano à B. V. / Maria allata

Image
Sur la gauche de l’image, la Vierge Marie couronnée, debout sur un emmarchement arrondi, tend des deux mains une toile à un frère dominicain agenouillé sur la droite. La Vierge est auréolée de rayons. Deux saintes l’encadrent. À gauche, couronnée, Catherine d’Alexandrie tient dans la main droite l’épée de son martyre dirigée vers le sol et la palme des martyrs, et du bras gauche un livre fermé. À ses pieds un arc de roue dentée. À droite, Marie-Madeleine tient dans la main gauche un vase d’aromates. De l’index droit elle désigne saint Dominique peint sur la toile. Les deux saintes sont patronnes de l’Ordre des Prêcheurs. Le dominicain tonsuré est en habit de son Ordre, avec la chape. Il saisit de la main gauche le bas de la toile qui lui est offerte, la main droite étant en apposition sur la poitrine. Sur la toile est représenté saint Dominique en pied, une branche de lys dans la main droite. Un livre tient debout dans la main gauche, tranche vers le spectateur. Au pied du dominicain récipiendaire, un livre ouvert est posé à même le sol, le scapulaire du religieux le couvrant partiellement.
Fond : le fond est vierge dans la partie haute.
Cadre : le cadre de l’image est un ovale

États
Un seul état : Belgique, Gand, Bibliothèque universitaire – cote : BIB.G.00879 ; France, Paris, Bibliothèque nationale de France, Rd mat2a (Dominique, saint) [épreuve rognée]

Commentaire
La dépendance du frontispice avec l’estampe gravée d’après le dessin d’Antoine Sallaert [page suivante] paraît évidente, à moins que les deux images se réfèrent à un modèle commun. Cependant le frontispice a été gravé en contrepartie et dans un ovale, et peut, de ce fait, être rapproché de l’estampe parisienne précédente.