Autres images de dévotion françaises

1. Saint Antonin de Florence
Balthasar MONCORNET (vers 1600-1668), éditeur
S. d.
Burin
9,6 x 5,9 cm
France, Lyon, Bibliothèque municipale,
estampes des jésuites de Chantilly.

2. Saint Hyacinthe
Balthasar MONCORNET (vers 1600-1668), éditeur ?
S. d.
Burin
9,6 x 5,9 cm
France, Lyon, Bibliothèque municipale,
estampes des jésuites de Chantilly.

3. Saint Dominique
Balthasar MONCORNET (vers 1600-1668), graveur et éditeur
S. d.
Burin
C. de pl. : 7,8 x 10 cm
Allemagne, Wolfenbüttel,
Herzog August Bibliothek, Graph.A1:1780.

4. Saint Thomas d’Aquin
Jaspar ISAAC (vers 1585-1654), éditeur
S. d.
Burin
9,25 x 6,85 cm
France, Lyon, Bibliothèque municipale,
estampes des jésuites de Chantilly.

5. Planche de vingt saints
Antoinette BOUZONNET-STELLA (1641-1676), graveur
S. d. [avant 1676]
Burin
Feuille : 31,5 x 21 cm
France, Paris, Bibliothèque nationale de France, DA-20-FOL (Stella, Famille).

© Claire Rousseau

Lettre
1. Dans le bas de la planche, sous la vignette de gauche
Antonia scul.
2. Dans le bas des vignettes, de gauche à droite et de haut en bas, à l’exception de la vignette du coin supérieur droit
Ste. Barbe ; Ste. Vrsule ; Ste. Helene ; Ste. Apolline ; Ste. Lucie ; Ste. Geneuiefue ; Ste. Dorothée ; Ste. Tecle ; Ste. Catherine ; Ste. Magdelaine ; Ste. Cecile ; Ste. Anastasie ; Ste. Agate ; Ste. Marguerite ; Ste. Suzanne ; S. Michel ; S. Ioseph ; Ste. Catherine de Siene ; Ste. Agnes

Image
À l’intérieur de chaque vignette, le saint est présenté sous un arc d’honneur dressé en rinceaux, feuillages et fleurs.

Dans la troisième vignette en partant de la gauche, de la rangée du bas, Catherine de Sienne se tient debout, de trois quarts vers la gauche. Dans la main gauche, elle tient une branche de lys et, dans la droite, un crucifix qu’elle regarde amoureusement. Son front est ceint d’une couronne d’épines et sa tête est auréolée de rayons.

États
Un seul état : France, Paris, Bibliothèque nationale de France, DA-20-FOL (Stella, Famille)

Bibliographie
1952, IFF, t. 2, p. 77, n° 50-67

Commentaire
Les vignettes (5,1 x 4,1 cm au trait carré) sont disposées par rangées de quatre. Si l’on tient compte du processus d’inversion fréquent en gravure, le dessin devait proposer la vignette de la Vierge à l’Enfant en ouverture de planche. Celle-ci se terminait par l’évocation de deux saints protecteurs familiers, saint Joseph et saint Michel. Les autres saints sont ous des femmes et, à défaut de plus d’information, il est difficile de justifier leur sélection qui, cependant, ne devait rien au hasard.
Si l’IFF ne donne pas de cote d’exemplaire et encore moins de dimension, il mentionne l’existence de cette planche d’après l’inventaire après décès de Claudine Bouzonnet-Stella (p. 78) : « une planche grandeur de feuilles, sur laquelle est gravé 20 petites sainctes ». L’inventaire indique la signature et signale qu’il s’agit d’une copie en réduction et en contrepartie des camaïeux de Jacques Stella, réalisés en xylographie dans les années 1624-1625. Ceux-ci n’ont pu, pour l’heure, être examinés. Sur ce sujet, voir les analyses de Sylvain Kerspern.

6. DEUX PLANCHES DE HUIT SAINTS (PARIS, 1708-1716)

Planche de huit saints
Charles-Nicolas COCHIN (1688-1754), graveur
Jean Moncornet (1649-1716), éditeur
S. d. [1708-1716]
Eau-forte et burin
Dimensions non renseignées[1]
France, Paris, Bibliothèque nationale de France, cote non renseignée,
E 046770.

© Vanessa Selbach

[1] Le musée Herzog Anton Ulrich de Brunswick (Allemagne) conserve deux autres planches de la même série ayant conservé la marque du coup de planche. Les informations données par l’inventaire en ligne indiquent C. de pl. : 8,9 x 13,9 cm (CNCochin I AB 3.80 ; CNCochin I AB 3.81).

Lettre
1. Sous les octogones, de gauche à droite et de haut en bas
S. Lusia ; S. Genouefa ; S. Ioana ; S. Catharina S. ; S. Barbara. ; S. Apolina. ; S. Marthe ; S. Dorotea
2. En bas, à gauche
Moncornet ex

États
Un seul état : France, Paris, Bibliothèque nationale de France, non renseigné, E 046770

Image
La représentation de chaque sainte s’inscrit dans un octogone plus haut que large. Catherine de Sienne est gravée en haut, à droite. La sainte est debout, de trois quarts vers la gauche. Voilée de blanc mais vêtue d’un manteau noir, elle tient une croix qu’elle contemple. Sa tête est auréolée de rayons. Le paysage d’arrière-plan est une ville.

Commentaire
Pour l’heure, les deux planches (celle ci-dessous et la suivante) n’ont pas été observées directement, faute d’en connaître la cote précise. Il est donc difficile de dire combien de planches constituaient l’ensemble ou encore si les saints étaient sériés par catégories (ici des femmes).
La datation suggérée est celle proposée du musée Herzog Anton Ulrich.

Planche de huit saints
Charles-Nicolas COCHIN (1688-1754), graveur
Jean Moncornet (1649-1716), éditeur
S. d. [1708-1716]
Eau-forte et burin
Dimensions non renseignées[1]
France, Paris, Bibliothèque nationale de France, cote non renseignée.

© Vanessa Selbach

[1] Le musée Herzog Anton Ulrich de Brunswick (Allemagne) conserve deux autres planches de la même série ayant conservé la marque du coup de planche. Les informations données par l’inventaire en ligne indiquent C. de pl. : 8,9 x 13,9 cm (CNCochin I AB 3.80 ; CNCochin I AB 3.81).

Lettre
1. Sous les octogones, de gauche à droite et de haut en bas
S. Larante. ; S. Estienne. ; S. Domiuique.; S. pierre martir. ; S. Iacques. ; S. Paul et per. ; S. Iulienne. ; S. Hustache.
2. Dans le bas du médaillon, en haut, à gauche
Moncornet ex

États
Un seul état : France, Paris, Bibliothèque nationale de France, non renseigné

Image
La représentation de chaque saint s’inscrit dans un octogone plus haut que large. Dans le troisième médaillon du haut, malgré le nom de Dominique, il s’agit vraisemblablement d’une représentation de Thomas d’Aquin, identifiable au soleil esquissé sur sa poitrine. Le saint est agenouillé devant un autel, tourné de trois quarts vers la droite. Il s’adresse visiblement au Christ du crucifix dressé sur l’autel. L’arrière-plan est, sur la droite, une draperie et un pan de mur indiquant un espace intérieur, et, sur la gauche, une ville. Dans le médaillon du haut, à droite, deux saints dominicains sont représentés côte-à-côte. Catherine de Sienne et Pierre Martyr sont tous deux fêtés au mois d’avril. Sur la gauche, Catherine, couronnée d’épines, tient une branche de lys dans la main droite. Sur la droite, Pierre Martyr a le crâne transpercé par un cimeterre. L’arrière-plan de droite laisse se deviner une ville.
Les trois saints ont des chapes blanches, ce qui contraste avec la représentation de Catherine de Sienne sur la précédente planche. Faut-il y voir des sources iconographiques différentes ?

7. PLANCHE DE VINGT-QUATRE SAINTS (PARIS, 1708-1716)

Planche de vingt-quatre saints
Charles-Nicolas COCHIN (1688-1754), graveur
Jean Moncornet (1649-1716), éditeur
S. d. [1708-1716]
Eau-forte
Dimensions non renseignées
France, Paris, Bibliothèque nationale de France, cote non renseignée.

© Vanessa Selbach

États
Un seul état : France, Paris, Bibliothèque nationale de France, non renseigné

Image
Il est difficile de préciser l’utilisation faite de ses petites vignettes dont l’ordre échappe à une logique mensuelle même si les deux saints dominicains représentés sont tous deux fêtés au mois d’avril. Catherine de Sienne est dans le deuxième médaillon de la deuxième rangée, en partant de la droite. Saint Pierre Martyr est dans le premier médaillon de gauche de la rangée du bas. Leur iconographie est des plus traditionnelles. Couronne d’épines, stigmates et crucifix tenu en main pour Catherine, tête sabrée et poitrine transpercée pour Pierre de Vérone.