Marguerite de Savoie


MARGUERITE DE SAVOIE (PARIS, 1674)

[Marguerite de Savoye recevant l’annonce de ses souffrances]
GRAVEUR NON IDENTIFIÉ
S. d. [1674]
Burin
Tr. c. : 14 x 8,5 cm environ

 

 

 

 

 

 

Frontispice pour Guillaume RAYNAUD (?-1704), La Vie de la Bien-hevrevse Margverite de Savoye, svrnommée la Grande, Religieuse de l’Ordre de S. Dominique : Divisée en III. Livres Contenans les Exemples memorables de sa Pieté dans le Mariage, dans le Veuvage, & dans la Religion. Où sont inserèes les Instructions propres à ces trois Estats. Par le R. P. F. Gvillaume Raynaud, Docteur en Theologie de l’Ordre des Prêcheurs, & Prieur du Convent d’Aix en Provence, A Paris, Chez André Cramoisy, ruë de la vieille Bouclerie, proche le Pont Saint Michel, au Sacrifice d’Abraham, 1674.
France, Lyon, Bibliothèque municipale – cote : SJ V 179/102.

© Claire Rousseau

Lettre
Sur les manches des lances
CALVMNIE / PERCECVTION / MALADIE

Image
Sur la gauche de l’image Marguerite de Savoie, est agenouillée sur un dallage, les mains en apposition sur la poitrine. Derrière elle, deux anges la guident dans la contemplation du Christ qui lui apparaît, porteur de trois lances. Chacune des lances porte le nom d’un type d’épreuve. Marguerite ne se résignant pas à en choisir une, elle laisse, sur le conseil des anges, le Christ désigner l’épreuve qui la frappera. Le récit indique que finalement les trois épreuves transperceront Marguerite.

États
Un seul état : France, Lyon, Bibliothèque municipale – cote : SJ V 179/102 ; Bibliothèque du couvent des dominicains, sans cote

Commentaire
Le modèle de la planche fut peut-être créé en 1635 par Grégoire Huret (1606-1670) pour illustrer un ouvrage de Jean Giffre de Rechac sur les bienheureuses et saintes de l’Ordre des Prêcheurs [voir page 2].
De cette Vie rédigée par Guillaume Raynaud trois exemplaires ont été consultés. Dans les deux premiers, la planche en contrepartie est signée Jacques Cundier (1645-1725) [voir page précédente]. Jacques Cundier avait ajouté trois couronnes posées sur le dallage.
En outre, le graveur avait composé trois autres planches pour agrémenter le récit du prieur du couvent d’Aix qui avait été sollicité pour prêcher à Paris.
Faut-il envisager une première impression dans laquelle aurait été insérée la planche ici présentée, puis une seconde impression, la même année, dotée de plusieurs planches en raison du succès éditorial ? Ou bien, la présente planche est-elle une copie insérée en cet exemplaire pour compenser l’absence ou la perte des planches originelles ?